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Floriane Bernardot le 1er avril 2011
La commission européenne a dévoilé, le lundi 28 mars 2011, sa stratégie « Transport 2050 », un plan ambitieux destiné à améliorer la mobilité des Européens tout en diminuant les émissions de CO2. Cette stratégie prévoit entre autres la suppression (à terme) des véhicules à carburant traditionnel dans les villes, l’intégration à hauteur de 40% de biocarburants dans l’aviation et la réduction de 40% des émissions dues au transport maritime.
Ces mesures ont été définies comme prioritaires dans le but de réduire de 60% les émissions de C02 liées au transport d’ici à 2050. Toutefois, les critiques se font déjà entendre, surtout en ce qui concerne les modalités d’application de ces objectifs ambitieux. « Nous n’allons pas interdire les voitures dans les centres-villes, comme nous n’aurons pas de bananes rectangulaires« , a déclaré le ministre des Transports britannique Norman Baker.
L’Union des Transports Publics et Ferroviaires (UTP) s’inquiète du financement de ces mesures, le fonds transport prévu n’ayant pas été retenu : « Nous n’avons pas les moyens de mettre en place une politique ambitieuse« , a déclaré Valérie Beaudouin, chargée des affaires européennes de l’UTP, via Euractiv. Certains se sont pourtant déjà attelés à la tâche.
Dans le cadre de cette feuille de route des transports, le projet Green eMotion s’est vu accordé par la Commission européenne une subvention de 24,2 millions d’euros. Green eMotion, dont l’objectif est de promouvoir « la mobilité électrique » au sein de l’Union européenne, est né de l’association de 42 partenaires issus des collectivités locales, des universités et instituts de recherche, de l’industrie, des fabricants automobiles, des compagnies électriques. Avec un budget total de 41,8 millions d’euros, le projet coordonne 12 initiatives menées dans huit États membres* de l’UE (dont 8 villes membres d’Energy Cities) et offre la possibilité de « comparer les différentes approches technologiques » et de « contribuer à identifier les meilleures solutions pour le marché européen », notamment grâce à la création d’une plateforme d’échanges.
*Villes participant au projet Green eMotion : Copenhague/Bornholm/Malmö (DK) ; Berlin, Karlsruhe/Stuttgart (AL) Strasbourg (FR) Dublin, Cork (IR) Madrid, Barcelone, Murcia, Malaga (ES) Pise, Rome (IT) Membres d’Energy Cities
La question de la mobilité urbaine durable est régulièrement soulevée par Energy Cities, qui participe par ailleurs à la coordination du site de la Semaine Europeenne de la Mobilité et au projet Ad Personam.
Sources : Energy Cities
Crédits Photos : Union Européenne, Green eMotion