Feu vert le 18/04/2011 à l’aménagement, à partir de la fin 2011, du 1er tronçon, entre Golfe-Juan et Cannes, de cette voie départementale.
La Littorale arrive à Cannes ! Lundi 18 avril 2011, le conseil municipal a donné son feu vert à l’aménagement d’un 1er tronçon de cette piste cyclable départementale. Un couloir de circulation que le conseil général ambitionne de matérialiser d’ici à 2015 sur tout le bord de mer des Alpes-Maritimes. De Théoule-sur-Mer à Menton, via les principales voies littorales.
En dehors de quelques coupures, cette bande cyclable existe déjà de Nice à Golfe-Juan. S’étendant progressivement à l’ouest, elle sera bientôt aux portes de Cannes.
Respectant la volonté du conseil général de privilégier un aménagement continu plutôt que des tronçons interrompus, la 1ère section concernera la liaison entre Golfe-Juan et Cannes. 2,8 km du pont de l’Aube au rond-point Florence-Gould. Les travaux s’échelonneront de Golfe à Cannes, du dernier trimestre 2011 au 2ème trimestre 2012.
24 000 véhicules par jour
Entre les deux communes, l’ex-RN7 est très large, 17 mètres en moyenne. Malgré tout, la conception d’une piste cyclable à double sens de 3 mètres n’aura pas été aisée. Parce que cette route est émaillée de sorties et qu’elle est très fréquentée, avec environ 24 000 véhicules recensés par jour.
Outre la création de cette piste cyclable qui constituait leur première préoccupation, les deux municipalités y ont aussi vu l’opportunité de domestiquer enfin cette autoroute urbaine où l’excès de vitesse est légion. Le projet consiste donc à aménager sur le bas-côté sud de la voie, le moins hérissé de sorties, le couloir qui sera séparé du reste de la circulation par un muret, et de réduire les voies de circulation de quatre à deux pour freiner la vitesse.
Une facture élevée
Devis : 2,8 millions d’euros répartis proportionnellement. 1,5 million pour les 1,4 km de Golfe-Juan et 1,3 million pour les 1,2 km incombant à Cannes où la facture prévoit 330 000 e pour les aménagements annexes (réfection des trottoirs, remplacement de l’asphalte et du mobilier urbain, etc.) et 970 000 e pour la matérialisation du couloir. 30 % de cette somme seront subventionnés par le Département, 20 % par la Région. Au final, l’opération coûtera 815 000 e aux Cannois. « Ce qui n’est quand même pas donné, confesse Pascale Vaillant, adjointe au maire déléguée à l’Environnement. Mais le fait de mener ces deux chantiers concomitamment et de les confier à un prestataire unique a permis de faire des économies d’échelle. »
Qu’importe, pour l’opposition, « ça va dans le bon sens », gratifie Lionel Nusslé (les Verts). Au nom du groupe divers-droite, Olivier Vasserot, qui ne ménage pas ses critiques d’ordinaire, « salue cette initiative ».
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