Voilà de quoi nous inciter à poser le pied sur la pédale, au-moins pendant ces prochains beaux jours (avant l’hiver). Plus d’excuse pour ne pas être en bonne santé ! Car nous le savons bien, en général le vélo est bon à la santé…
Et si l’envie vous vient, vous pouvez toujours vous inscrire ICI pour participer à votre niveau, à la Journée mondiale sans voiture : jeudi 22 septembre, sur Sophia Antipolis ! J’en ferai partie ! 🙂 Laurence
Ecolo, pas cher et bon pour la santé, la bicyclette a beaucoup d’atouts. Les pistes pour favoriser son usage au quotidien.
« Le vélo, c’est zéro euro à la pompe » : c’est l’argument du club des villes et territoires cyclables. « Jamais le contexte n’a été si favorable pour lancer une politique en faveur du vélo », assure le président, Jean-Marie Darmian, qui présentera jeudi un plan dans le cadre d’un groupe de travail du ministère des Transports. Aujourd’hui, seuls 5% des Français se déplacent en vélo.
CINQ RAISONS pour adopter le vélo au quotidien :
– Très adapté aux petits trajets
La moitié des déplacements effectués par les Français sont inférieurs à 2 kilomètres, une distance que l’on peut parcourir à vélo en moins de dix minutes. En bicyclette, il est tout à fait envisageable de parcourir 8 à 10 kilomètres pour aller au travail, voire même 15 kilomètres avec un vélo à assistance électrique (VAE).
– Moins cher que la voiture
Achat du vélo, équipement de sécurité, réparation : tout compris, la facture s’établit à environ 250 euros par an, ou 0,20 euro du kilomètre en moyenne, selon le Club des villes et territoires cyclables. Fini les sueurs froides à chaque hausse du carburant.
Pour les ménages en périphérie de ville, un vélo peut remplacer la deuxième voiture, une économie considérable.
– Bon pour la santé
Le pédalage quotidien réduit fortement l’obésité et les risques de maladies cardio-vasculaires. Selon une étude de 2008 sur l’Economie du vélo, les cyclistes font économiser 5,6 milliards d’euros à la sécurité sociale, soit 1,20 euro par kilomètre parcouru.
– Un geste pour l’économie
La filière cycles (construction, réparation, tourisme) engendre un chiffre d’affaire de 4,5 milliards d’euros et génère 35 000 emplois en France.
– Un bon plan pour les entreprises
Inciter ses salariés à venir travailler à vélo fait gagner des places de stationnement coûteuses à l’entreprise. En Grande-Bretagne, une vaste opération Cycle to work menée depuis 1999 a permis à 400 000 employés de bénéficier de vélos à des tarifs très préférentiels pour se rendre au travail. Les 15 000 entreprises participantes ont constaté une baisse de l’absentéisme.
LES FREINS à son usage… et comment les lever ?
– Dangereux ? Adapter la voirie.
Pour rouler en toute sécurité, il faut adapter la voire en multipliant les aménagements : zones 30, axes partagés, bandes cyclables, autoroutes à vélo… Le Club des villes cyclables demande à l’Etat d’affecter 10% de son budget routier pour l’aménagement d’itinéraires vélo.
– Cher à l’achat ? Indemniser les salariés.
Un bon vélo et ses équipements (antivol, casque, gilet, etc) peuvent constituer un investissement de départ important. Plusieurs villes financent jusqu’à 25% de l’achat de vélos à assistance électrique. Le Club demande que les entreprises puissent fournir gratuitement ou rembourser en partie les salariés qui choisissent de venir travailler à vélo. Autre solution : remplacer l’indemnité transport par une indemnité vélo non imposable à 0,21 euro du kilomètre, comme en Belgique.
– Trop souvent volé ? Généraliser le marquage.
Deux solutions contre le vol : des stationnements adaptés et un marquage des vélos. L’offre a déjà augmenté de 140% entre 2007 et 2010, mais elle doit encore être renforcée dans l’habitat collectif, les équipements publics et les gares.
– Pas adapté à mon trajet ? L’intermodalité !
Là aussi, la question du stationnement est centrale pour développer une vraie intermodalité avec le train, le bus ou la voiture.